Parlons-en: Accès à l’argent

Nous avons le plaisir de vous inviter au prochain débat:
« Parlons-en: l’accès à l’argent »
Mercredi 8 décembre 2021 de 10h à 12h

au Lîeu, 17 rue Abbé Grégoire, Grenoble (Tram A ou B Saint Bruno)Moyens de retrait et de paiement, accès aux comptes bancaires, versement des aides… Quels sont nos droits lorsqu’on est en grande précarité financière? Quelles sont nos « débrouilles », nos plans dans la galère?
Quelles aides, quels soutiens existent pour parvenir à (sur)vivre avec de très petits budgets?

Parlons-en – Samedi 23 Octobre

Rencontres des précaires d’ici et d’ailleurs

En vue de réfléchir au lancement d’une Université Populaire, nous vous proposons de venir discuter avec des groupes de France et de Belgique ayant lancé des initiatives dans leurs différentes villes. Depuis le mois de mars 2020, nous nous sommes souvent retrouvé•es seul•es, démuni•es, perdu•es … mais pas que. Des groupes existants ont su réagir et se mettre en action très rapidement. De nouveaux groupes ont aussi émergé, se sont inventés… dans la rue, dans les quartiers… Nous espérons pouvoir discuter, construire un récit qui soit le miroir de nos vécus, des inventions sorties de nos têtes, aidées de nos mains et emportées par nos énergies !

Samedi 23 octobre 2021 – 11h/13h
« Parlons-en : Précaires , chercheurs populaires

– Comment des personnes en galère ont inventé d’autres manières de faire pendant la crise sanitaire

Le Lîeu, 17 rue Abbé Grégoire, 38000 GRENOBLE (Tram A ou B arrêt Saint Bruno)

Cette journée clôture 2 jours de rencontre entre les groupes qui ont eu lieu en amont. La discussion sera suivie d’un repas et d’un après-midi en musique.

Ouvert à toutes et tous – Gratuit – Chiens acceptés Retour ligne automatique
Plus d’infos et les groupes participant sur www.lieugrenoble.wordpress.com

Parlons-en / Mercredi 9 juin

La mort, la nôtre comme celle de nos proches, est un sujet difficile face auquel nous sommes désemparés. Et si on essayait d’en parler collectivement?
Fin de vie, testaments, cimetières, cérémonies, démarches funéraires, carrés communs, « famille de sang » et « compagnons de galère »…. Quels droits pour nous et nos amis décédés? Quel respect de nos choix et volontés? Que faire sans moyens financiers?

Avec le collectif grenoblois Mort De Rue et la Plate-forme Vieillissement/Précarité.
Et autour de ce débat…. N’hésitez pas à passer aux
« Ateliers mortels » les mercredis 2, 9 et 23 juin de 14h et 17h au Lîeu
Un temps plus informel autour d’un café, en petits groupes, pour parler, échanger,  témoigner, recueillir des questions ou des préoccupations, donner/obtenir des informations autour des démarches funéraires…

Novembre 2020 – Confinement

Lundi
12 h 00 min – 15 h 00 min
Mardi
Fermé
Mercredi
12 h 00 min – 16 h 00 min
Jeudi
Fermé
Vendredi
12 h 00 min – 15 h 00 min
Samedi
Fermé
Dimanche
Fermé

« Le Lîeu » reste ouvert pendant le confinement:

– Les lundis et vendredis de 12h à 15h: permanences tenues par « Mon Chien Ma Vie »
– Les mercredis de 12h à 16h

Pour y venir, vous pouvez cocher la case « produits de première nécessité » ou la case « assistance aux personnes vulnérables » sur l’attestation de déplacement dérogatoire. Vous trouverez ci-dessous une attestation spécifique au Lîeu que vous pouvez également imprimer si vous le souhaitez (en plus de l’attestation officielle). Un protocole sanitaire particulier est mis en place. Nous ouvrons en tant que lieu ressource et de pair aidance (entraide de personnes en situation de précarité et vulnérables) :
• prévention des situations de détresse liées à l’isolement
• réduction des risques
• soutien matériel :
• Mise à disposition de masques et de formulaires d’attestations de déplacements dérogatoires.
• Redistribution de produits de première nécessité et d’hygiène.
• Aide aux animaux des personnes à la rue et précaires : alimentation, conseils (les lundis et vendredis).
• Relais des informations des lieux d’accueil et des dispositifs mis en place au cours de cette période de confinement.
• Orientation pour les démarches d’accès aux droits.

Le Lîeu en septembre 2020

AfficheParlonsEnSept20

Chaque lundi et samedi, 11h/13h: Accueil Mon Chien Ma vie – n’hésitez pas à passer, avec ou sans toutous!

Chaque mercredi, 10h/12h: Rendez-vous Cafés du Lîeu – envie de se poser, de connaître le Lîeu, de proposer une activité… Venez profiter de la cour!

Les lundis, mercredis et samedis, sur ces horaires, il est possible de récupérer des aliments issus de la récupération d’invendus

Mercredi 9 septembre, 14h/16h: Atelier-Théâtre sur le mal-logement avec La Pagaille – ouvert à toutes et tous

Jeudi 10 septembre, 9h30/13h30: Débat « Parlons-en: accès à l’hygiène »
Samedi 12 et dimanche 13 septembre: Chantier collectif Peinture du Lîeu – N’hésitez pas à venir donner un coup de pinceau!
Jeudi 17 septembre, 14h/16h: « Parlons Lîeu » : réunion autour du Lîeu, de son fonctionnement et de sa programmation. Ouvert à toutes personnes intéressées

Le Lîeu en ChantierS

AfficheChantierLieuFevrier20WEB

Le Lîeu est ouvert ! N’hésitez pas à passer, permanences le mercredi de 10h à 17h et le samedi de 10h à 12h 

Et… Le Lîeu est encore en chantiers! Nous lançons une semaine de chantier collectif:

Du samedi 22 au samedi 29 février de 9h à 17h
repas partagés à midi
Multitude de petits chantiers prévus : peinture, mobilier, fabrications diverses et variées… Débutant.e.s ou confirmé.e.s, tous les coups de main sont bienvenus !

 

Affiche16Janvier2020_Lieu_Web

Et, SAMEDI 18 JANVIER de 10h à 12H, au Lîeu, 17 rue Abbé Grégoire:

notez aussi l’invitation de l’association « Mon chien, ma vie » !

logoMonCHienmavieLe Samedi 18 Janvier de 10h à midi,Mon chien ,Ma vie organise une distribution de croquettes , joujoux, friandises pour les loulous ainsi que des vêtements, tentes, duvets pour les maitres .Tout cela autour d’un café, jus de fruits et gâteaux .
Parce que tout le monde a le droit de bien commencer l’année.

Plus d’infos sur Facebook, page « Association Mon chien ma vie »

logoappeladons

« Le Lîeu des habitant.e.s de la rue et de la ville », c’est pour bientôt!

Nous entrons dans la phase d’aménagement/finition: on va peindre, fabriquer/récupérer du mobilier, décorer… avant d’ouvrir officiellement les portes de ce (super) local!
Bientôt les dates du chantier d’aménagement et de l’inauguration.

En attendant, nous sommes à la recherche de matériel et d’outils divers et variés. Si vous avez quoi que ce soit en trop dans vos garages ou placards qui pourraient nous aider à  aménager ce local, nous vous en serions très reconnaissant.e.s!

Contactez-nous par mail lieu(point)grenoble(at)gmail.com

Matériaux
Peinture
– peinture de sous-couche (blanche)
– peinture de finition (blanche)
– cartons, moquette, bâche
Aménagements
– planches
– tasseaux
– panneaux
– visserie, clous, chevilles…
– équerres
Mobilier
– trétaux
– tables
– chaises
– canapés
– étagères
– cuisinière ou plaque+four
– 2 éviers
– 1 ou 2 frigos (petits)
Matériel
Consommables
– sacs poubelle
– éponges
– chiffons
– scotch de peintre (pour protéger)
– papier de verre (pour poncer)
Général
– aspirateur
– balais + pelle
– seaux + serpillères
Equipement de Protection Individuelle
– masque poussière
– gants
– lunettes
– casque antibruit
Outils
– rouleaux
– pinceaux
– manches
– seaux

 

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Parlons-en! Jeudi 14 mars

Le compte-rendu de mars est ICI! Cliquez pour télécharger le PDF

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Au programme: Qu’a-t-on pensé du dispositif d’urgence cet hiver? Comment l’ont vécu les personnes hébergées? Quelles conditions de vie dans les centres? Du changement par rapport aux hivers précédents? Les acteurs de l’hébergement d’urgence ont-ils des solutions pour les personnes accueillies cet hiver?
«Un chez-soi d’abord», «Logement d’abord»: où en sont les politiques?
Quels moyens mettre en oeuvre pour sensibiliser les pouvoirs publics?..

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Au programme:

Les actus de la rue
Quelles nouvelles des personnes à la rue à Grenoble cet hiver?
Retour sur la « Nuit de la solidarité »

Des deux côtés du guichet
Personnes à la rue ou en galère/Administrations, lieux d’accueil, travailleurs sociaux, bénévoles: comment on se regarde, comment on se parle?
Quand on est à la rue ou dans la précarité, quels regards pèsent sur nous? Comment on nous parle? Quelles postures nous renforcent? Lesquelles nous fragilisent? Quel impact sur l’accès au droit?..
Quand on est travailleur social, bénévole, salarié, stagiaire, travailleur pair… Qu’est-ce qu’on apprend, comment on s’y prend, comment on se sent?…

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Parlons-en Jeudi 14 février 2019

La Nuit de la Solidarité à Grenoble – nos questionnements

Lettre ouverte à la Metro et à l’OHL
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Parlons-en, le 18 janvier 2019

« La Métropole grenobloise, avec l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs concernés par la question de l’exclusion, organise la nuit de la solidarité le 30 janvier, à partir de 18h. Elle consiste en une maraude citoyenne effectuée par des équipes de bénévoles afin de mieux connaître les situations des personnes en errance.(…) Ce projet n’est pas une intervention sociale mais un outil qui a pour finalité de mieux connaître la
situation de ces personnes, dans le but d’améliorer les réponses qui leur sont proposées. (…) Chaque personne rencontrée sera libre de répondre ou non aux questions posées, et son anonymat sera garanti.» www.untoitpourtous.org/sensibiliser-informer-interpeller/la-nuit-de-la-solidarite/


Le «Parlons-en» soutient toute initiative visant à donner la parole aux personnes qu’on n’écoute pas assez, en particulier les personnes à la rue. Nous tentons d’agir à notre manière pour que les récits et les luttes – individuels ou collectifs – de ces personnes soient visibilisés. Votre démarche fait donc écho à nos préoccupations. Néanmoins, nous tenons à vous faire partager nos questionnements vis-à- vis de la Nuit de la Solidarité :

Un état des lieux … de plus?
«Avec cette action, l’Institution va redécouvrir la lune.» (Parlons-en, 8 novembre 2018)
«ça rend fou de voir les diagnostics, des rapports il y en a, des pavés de centaines de pages,
comment les pouvoirs publics peuvent-ils dire qu’il leur manque encore des infos pour prendre des décisions ? » (Parlons-en, 8 novembre 2018)
Depuis plus de 20 ans, de nombreuses associations, collectifs et individus font remonter leurs connaissances, leurs chiffres, leurs histoires, dessinant déjà la réalité du sans-abrisme. Les alertes se multiplient, les constats sont toujours les mêmes voire s’aggravent sans être suivis d’actions. Il nous semble que les informations concernant les besoins et les parcours des personnes sans toit sont depuis longtemps relayées. Nous doutons qu’une nuit ponctuelle de recensement soit un outil qualitatif et quantitatif adapté pour faire bouger les consciences politiques.

Qui sera dans la rue la nuit du 30 janvier?
« Ça veut dire quoi être à la rue ? Quand on me propose une nuit sur un canapé, ça ne veut pas dire que je ne suis plus à la rue! » (Parlons-en, 8 novembre 2018)
« Quand tu es seul tu cherches un endroit sûr, même à tes potes tu ne dis pas où tu dors… et j’en connais beaucoup qui ont décidé de ne pas se montrer la nuit du 30 parce qu’ils se méfient de cette démarche, ils ne veulent pas être traqués.» (Parlons-en, 10 janvier 2019)
Nous nous interrogeons sur la représentativité de ce recensement. Comment seront prises en compte les personnes qui n’ont pas de logement propre, sans pour autant être comptées dans la rue le 30 janvier ? Nous avons entendu que seront prises en compte les personnes hébergées dans les dispositifs hivernaux, en squats, en campements, les personnes hospitalisées… Qu’en est-il des personnes hébergées par des tiers ? Dormir à la rue le 30 janvier nous semble être un critère insuffisant pour avoir une vision des enjeux du non logement dans l’agglomération.

Les maraudes et l ’ opinion des personnes concernées
« Les maraudes, on est plein à en faire toute l’année, c’est une démarche qui demande du
temps pour entrer en relation avec les personnes » (Parlons-en, septembre 2018)
«Si des gens de bonne volonté se sentent touchés par le sans-abrisme, beaucoup d’associations seront ravies de bénéficier de leur participation en tant que bénévoles» (Parlons-en, novembre 2018)
«Selon le moment de la nuit, on ne va pas forcément bien les recevoir» (Parlons-en, novembre 2018)

Les maraudes à Grenoble sont nombreuses toute l’année, de jour comme de nuit, chacune avec leurs objectifs, leurs thématiques et leurs manières de faire. Ces démarches sont parfois bien reçues par les personnes concernées, parfois ressenties comme pesantes, répétitives et intrusives. Déployer 500 bénévoles pour une nuit dans l’année, est-ce une stratégie vraiment adaptée à la fois aux besoins des personnes à la rue en plein hiver, et aux enjeux actuels des maraudes existantes ?

La solidarité , c ’est toute l’année . La souffrance à la rue aussi .
Nous sommes fatigué.e.s des actions ponctuelles et médiatiques qui font du non-logement un sujet de société en fonction du thermomètre. Mettre les projecteurs sur le sans-abrisme en plein hiver, puis l’oublier au 31 mars… Nous sentons un déséquilibre entre l’ampleur des moyens mis sur cette nuit de la solidarité et le peu d’informations sur les ressources qui seront mobilisées toute l’année pour répondre aux besoins des personnes interrogées lors cette nuit.

Les moyens humains et financiers déployés
De même, nous apprenons régulièrement la diminution voire la suppression des subventions publiques (toutes collectivités confondues) grâce auxquelles différents acteurs agissaient contre la précarité sur le territoire de l’agglomération. Nous sommes donc sceptiques quant à la légitimité de financer à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros cette démarche. Pourquoi ne pas mettre les forces sur le soutien aux initiatives existantes, ou encore la mise en place d’un dispositif permanent de discussion entre les personnes concernées par l’errance, la Métropole, les communes, les bailleurs, les acteurs de la solidarité… ?

D’ autres priorités pour d ’ autres états des lieux
« Ce qui me semble bien plus urgent que de visibiliser les personnes à la rue, c’est de visibiliser les logements disponibles. » (Parlons-en, 10 janvier 2019)
Nous pensons que ces diagnostics, pour être transparents (d’autant plus lorsque l’initiative provient d’une institution publique) devraient aussi faire apparaître d’autres données: combien de places d’hébergement à l’année? Combien en hiver? Combien de relogements après la trêve hivernale? Combien de bâtiments et de terrains – en particulier publics – vides? Combien d’expulsions non empêchées – voire soutenues – par les pouvoirs publics?…

Nous mettons nos forces dans la multiplication des lieux où les personnes concernées puissent se faire entendre et construire des actions collectives. Nous souhaitions vous faire part de ces questionnements dans un contexte où l’urgence nous semble être dans l’action politique plutôt que dans le diagnostic.


«Parlons-en»

Le Parlons-en est un espace de débat mensuel à Grenoble sur la vie à la rue et la précarité. Il rassemble des habitant.e.s de la rue, des bénévoles et des professionnel.l.es agissant dans le domaine de la grande précarité, des institutions… Cette lettre et les extraits qui y figurent sont issus des débats « Parlons-en » de novembre 2018 et janvier 2019.